Partir sur les sentiers, c’est d’abord une affaire de pieds. Que ce soit pour une balade tranquille en Vendée, une montée technique dans les Pyrénées ou un trek au Pérou, les chaussures sont vos compagnes de route. Bien choisies, elles vous portent sans effort sur des kilomètres. Mal adaptées, elles transforment chaque sortie en calvaire : ampoules, douleurs aux genoux, glissades… Voici comment trouver la paire qui vous accompagnera fidèlement sur tous les chemins.

Pourquoi vos pieds méritent le meilleur équipement
Les pieds, c’est l’équipement qu’on oublie trop souvent. Pourtant, ils encaissent tout : le poids du corps, celui du sac à dos, les impacts répétés sur le sol. En moyenne, un marcheur effectue entre 30 000 et 50 000 pas lors d’une journée de randonnée. Autant de raisons pour lesquelles une chaussure inadaptée peut gâcher l’aventure.
Une mauvaise paire provoque rapidement des irritations, des échauffements, puis des ampoules. Plus insidieux encore, elle peut déséquilibrer votre posture et générer des douleurs aux genoux, aux hanches ou au dos. Sans parler du manque d’adhérence qui augmente les risques de chute sur terrain mouillé ou caillouteux.
Prendre le temps de bien choisir ses chaussures, c’est s’assurer des sorties réussies, confortables et sécurisées. Que vous exploriez les plus beaux sentiers de France ou que vous partiez à l’étranger, vos pieds vous remercieront.
Ce qui se joue à chaque pas
Quand votre pied est enfermé dans une chaussure, il transpire. La peau devient molle, vulnérable. Les frottements répétés créent des échauffements, premiers signes avant-coureurs de l’ampoule. Si la chaussure ne maintient pas bien le pied, celui-ci bouge à l’intérieur, aggravant encore le phénomène.
En extérieur, les terrains sont rarement plats et réguliers. Pierres instables, dévers, chemins boueux… Chaque environnement exige un maintien spécifique. C’est pour cela que randonner avec des chaussures de ville ou des baskets ordinaires est une fausse bonne idée. La randonnée est un sport, et comme tout sport, elle nécessite un équipement adapté.
Les critères qui font toute la différence
Choisir ses chaussures de randonnée, c’est un peu comme chercher la bonne voiture pour un road trip : il faut définir ses besoins avant de se lancer. Voici les éléments à prendre en compte pour ne pas se tromper.
Le terrain que vous allez fouler
Tout dépend de là où vos pas vous portent. Sur les sentiers côtiers bretons ou les chemins plats, des chaussures basses ou des modèles de trail suffisent amplement. Elles sont légères, souples, et offrent une bonne liberté de mouvement.
Pour des terrains vallonnés, caillouteux ou forestiers, mieux vaut opter pour une chaussure montante qui maintient bien la cheville. Cela réduit les risques de torsion et apporte une stabilité précieuse sur les passages techniques.
En montagne ou sur des terrains engagés, il faut sortir l’artillerie lourde : modèles rigides, robustes, avec semelle crantée profonde. Des marques comme La Sportiva, Meindl ou Lowa proposent des chaussures conçues pour ces usages exigeants.
- Sentiers plats : chaussures basses, type trail
- Chemins vallonnés : tiges moyennes ou montantes
- Montagne et terrains techniques : chaussures rigides avec bon maintien
La fréquence de vos sorties
Si vous partez en randonnée deux fois par an, inutile d’investir dans une paire haut de gamme. Un modèle d’entrée de gamme chez Quechua ou Columbia fera parfaitement l’affaire. En revanche, pour des sorties régulières, privilégiez une paire durable avec une semelle de qualité, type Vibram ou Contagrip.
Les randonneurs aguerris savent qu’une bonne chaussure s’amortit sur des centaines de kilomètres. C’est un investissement dans le confort et la longévité. Mieux vaut une paire solide qui dure cinq ans qu’un modèle bon marché à changer chaque saison.
Le poids du sac à dos
Plus vous portez lourd, plus vos chaussures doivent être stables et offrir un bon maintien. Avec un sac de plus de 10-12 kg, une chaussure montante rigide devient indispensable. Elle absorbe mieux les chocs et protège vos articulations.
Pour une balade à la journée avec un petit sac de 5 kg, une tige basse ou moyenne suffit. C’est une question d’équilibre entre le poids transporté et le soutien nécessaire.
Imperméabilité, respirabilité et confort thermique
La météo ne prévient pas toujours. Même en été, une averse peut surprendre, surtout en Bretagne ou en montagne. C’est là qu’une membrane imperméable type Gore-Tex ou B-Dry devient précieuse. Elle empêche l’eau de pénétrer tout en laissant la transpiration s’échapper.
Attention cependant : une chaussure imperméable est souvent moins respirante. Par forte chaleur, vos pieds peuvent vite devenir moites. Il faut donc adapter son choix en fonction des conditions climatiques que vous rencontrerez le plus souvent.
Chaussures en cuir ou synthétique
Le cuir est un matériau noble, souple, durable et naturellement imperméable s’il est bien entretenu. Il offre un excellent confort et s’adapte progressivement à la forme du pied. En revanche, il nécessite un entretien rigoureux : nourrir, hydrater, traiter régulièrement pour conserver ses qualités.
Le synthétique (Nylon, Kevlar, Polyester) est plus léger, plus respirant et sèche plus vite. Idéal pour les randonnées estivales ou les climats humides. Mais sans membrane, il n’est pas imperméable. Les modèles en tissu de Salomon, Merrell ou The North Face intègrent souvent des membranes pour pallier ce défaut.
- Cuir : durable, confortable, imperméable naturellement, mais demande de l’entretien
- Synthétique : léger, respirant, sèche vite, mais nécessite une membrane pour l’imperméabilité
Améliorer l’étanchéité de vos chaussures
Même les meilleures membranes finissent par laisser passer l’eau après plusieurs heures de pluie. Pour compléter la protection, vous pouvez appliquer un traitement déperlant en spray. Ces produits créent une pellicule anti-pluie qui repousse l’eau en surface.
En conditions extrêmes, les guêtres ou surbottes deviennent vos meilleures alliées. Elles protègent le collier de la chaussure et empêchent l’eau de s’infiltrer par le haut. Elles sont également efficaces contre le sable, la neige ou les gravillons lors de randonnées en Corse ou en montagne.
La structure de la chaussure : comprendre les détails techniques
Une chaussure de randonnée, c’est un assemblage de technologies pensées pour la performance et le confort. Comprendre chaque élément vous aide à faire le bon choix.
La hauteur de tige : basse, moyenne ou haute
La tige basse libère la cheville et offre légèreté et souplesse. Parfaite pour les sentiers faciles, les balades en forêt ou les activités en Vendée. C’est aussi le format des chaussures de trail.
La tige moyenne (mid) est polyvalente. Elle maintient la cheville sans rigidité excessive, idéale pour la petite randonnée ou les treks sur sentiers moyennement techniques.
La tige haute sécurise la cheville sur les terrains escarpés. Elle est indispensable pour les grandes randonnées, les treks avec sac lourd ou les terrains alpins. Des marques comme Asolo, Millet ou Meindl excellent dans cette catégorie.
- Tige basse : légèreté, liberté de mouvement, sentiers faciles
- Tige moyenne : polyvalence, maintien modéré, chemins variés
- Tige haute : sécurité, terrains techniques, charges lourdes
Les semelles : adhérence, accroche et amorti
La semelle est le lien entre vous et le sol. Une gomme tendre offre une meilleure adhérence et un bon amorti, mais s’use plus vite. Une gomme dure dure plus longtemps, mais accroche moins bien sur terrain glissant.
L’accroche dépend de la profondeur et de la sculpture des crampons. Sur terrain boueux ou neigeux, des crampons profonds sont nécessaires. Sur roches et pierres, des crampons larges et peu profonds assurent une meilleure adhérence.
L’amorti protège vos articulations des impacts répétés. Une semelle plate offre moins d’amorti qu’une semelle profilée. La rigidité de la semelle indique aussi le type de terrain : semelle souple pour les sentiers faciles, rigide pour les terrains escarpés.
Les grandes marques comme Vibram, Contagrip ou Michelin garantissent des semelles performantes et durables.
Pare-pierres, lacets et crochets : les finitions qui comptent
Le pare-pierre protège vos orteils des chocs. Indispensable en montagne ou sur les sentiers caillouteux, il évite bien des douleurs.
Le laçage doit être précis. Des lacets mal serrés provoquent des frottements et des ampoules. Les crochets autobloquants maintiennent le serrage et évitent que les lacets se desserrent en cours de marche. Les lacets à serrage rapide simplifient l’enfilage et assurent un serrage homogène.
Morphologie du pied et semelles intérieures
Tous les pieds sont différents. Voûte plantaire haute ou basse, pied large ou fin, orteils longs ou courts… Ces particularités influencent le confort dans la chaussure.
Choisir la bonne pointure
Laissez toujours un espace d’environ 1 à 2 cm à l’avant de la chaussure. Vos pieds gonflent pendant l’effort, et en descente, ils glissent vers l’avant. Si vos orteils touchent le bout, vous aurez mal dès les premiers kilomètres.
Essayez toujours vos chaussures en fin de journée, quand vos pieds sont légèrement gonflés. Portez les chaussettes de randonnée que vous utiliserez sur le terrain. Marchez au moins 10 minutes dans le magasin, testez-les sur un plan incliné si possible.
Vérifiez que le talon ne glisse pas et que la chaussure ne comprime pas l’avant-pied. Les marques comme Salomon, Lowa ou Columbia proposent différentes largeurs de chaussant pour mieux s’adapter à chaque morphologie.
L’importance des semelles intérieures
90% des problèmes de confort viennent d’un mauvais soutien plantaire. Les semelles d’origine des chaussures sont souvent basiques. Investir dans des semelles préformées change radicalement le confort.
Les semelles 3 Feet ou Superfeet s’adaptent aux différentes voûtes plantaires : creuses, moyennes ou affaissées. Elles corrigent la posture, améliorent la stabilité et répartissent mieux les appuis.
Avant d’acheter des semelles, examinez l’usure de vos chaussures actuelles. Si l’intérieur est très usé, vous avez un pied pronateur. Si l’extérieur est abîmé, vous êtes supinateur. Cette analyse vous guide vers les bonnes semelles correctives.
- Semelles prêtes à chausser : désodorisantes, amortissantes, respirantes
- Semelles préformées : soutien plantaire, correction de posture, stabilité
Entretien et durabilité de vos chaussures
Bien choisir ses chaussures, c’est aussi savoir les entretenir. Une paire bien soignée dure plusieurs années et conserve ses performances.
Nettoyage et séchage
Après chaque sortie, nettoyez vos chaussures à l’eau tiède avec une brosse douce. Retirez la boue, les gravillons, les débris végétaux. Ne les passez jamais en machine à laver, cela dégrade les matériaux et les coutures.
Séchez-les à l’air libre, loin de toute source de chaleur directe (radiateur, soleil intense). La chaleur dessèche le cuir et déforme les matériaux synthétiques. Bourrez-les de papier journal pour absorber l’humidité et maintenir leur forme.
Imperméabilisation et nutrition
Pour les chaussures en cuir, appliquez régulièrement un produit nourrissant (cire, graisse, baume). Cela préserve la souplesse du cuir et maintient son imperméabilité naturelle.
Pour les chaussures en synthétique, un spray imperméabilisant redonne un traitement déperlant. Appliquez-le sur chaussures propres et sèches, en respectant les consignes du fabricant.
Quand changer ses chaussures
Si la semelle est usée, les crampons inefficaces ou le maintien relâché, il est temps de changer. Une chaussure fatiguée augmente les risques de blessure et réduit le confort. N’attendez pas qu’elles soient complètement détruites pour investir dans une nouvelle paire.
Les chaussettes : l’accessoire indispensable
On sous-estime souvent le rôle des chaussettes. Pourtant, elles contribuent autant au confort que la chaussure elle-même. Une bonne paire de chaussettes de randonnée évacue l’humidité, limite les frottements et protège contre les ampoules.
Oubliez vos chaussettes de ville. Les chaussettes techniques en laine mérinos, en fibres synthétiques (Coolmax, polypropylène) ou en bambou régulent la température, évacuent la transpiration et sèchent rapidement.
Les chaussettes doivent épouser parfaitement le pied, sans plis ni zones de compression excessive. Certaines sont renforcées aux endroits clés (talon, orteils) pour limiter l’usure et prévenir les ampoules.
- Été : chaussettes légères, respirantes, évacuation rapide de l’humidité
- Hiver : chaussettes chaudes, isolantes, sans être trop épaisses
- Chaussettes doubles : protection renforcée contre les ampoules
Adapter son choix selon le type de randonnée
Chaque pratique a ses exigences. Une balade de quelques heures ne demande pas le même équipement qu’un trek de plusieurs jours.
Pour la balade et la marche occasionnelle
Des chaussures à tiges basses ou mi-montantes, souples et légères, suffisent. Elles sont polyvalentes et peuvent servir pour d’autres activités : marche nordique, VTT, course d’orientation. Quechua ou Columbia proposent des modèles abordables et efficaces.
Pour la randonnée active
Une approche plus sportive demande des chaussures adaptées : tiges basses ou moyennes, semelles accrocheuses, légèreté et souplesse. C’est le terrain de jeu des chaussures de trail. Salomon est une référence dans ce domaine avec ses modèles XA Pro.
Pour la petite randonnée de quelques jours
Il faut un bon maintien de la cheville et une semelle capable de supporter le poids d’un sac pour plusieurs jours. Les tiges moyennes à hautes sont recommandées. Lowa, Merrell ou The North Face offrent des modèles robustes et confortables.
Pour le trek et la grande randonnée
Ici, pas de compromis. Des chaussures montantes, rigides, robustes, avec semelle crantée et protection renforcée. Vous allez marcher de longues heures sur des terrains très accidentés. Meindl, Asolo ou La Sportiva sont des valeurs sûres pour ces usages exigeants.
Si vous préparez un trek au lac de Bled ou une randonnée aux cascades de Purcaraccia, investissez dans une paire de qualité. Vos pieds vous porteront d’autant mieux.
Pour la marche d’approche
Ces chaussures spécifiques sont conçues pour approcher les voies d’escalade ou progresser en via ferrata. Elles bénéficient d’une semelle en gomme très accrocheuse sur le rocher. Des marques comme La Sportiva ou Scarpa dominent ce segment.
Chaussant et marques : se repérer dans l’offre
Chaque marque possède son propre chaussant. Certaines taillent fin, d’autres large. Connaître ces particularités vous aide à cibler les bonnes paires dès le départ.
Salomon, Hanwag et Asolo proposent généralement un chaussant moyen à fin. Lowa varie selon les modèles, mais reste dans un chaussant moyen. Meindl, Merrell, Columbia et The North Face offrent des chaussants plutôt larges, parfaits pour les pieds forts ou les personnes ayant besoin d’espace au niveau des orteils.
Chez Hanwag, la gamme Bunion laisse beaucoup d’espace sur l’avant-pied, idéale pour les personnes souffrant d’hallux valgus. La gamme Wide offre également un bel espace au cou-de-pied.
N’hésitez pas à essayer plusieurs marques pour trouver celle qui correspond le mieux à votre morphologie. Un bon vendeur pourra vous guider en fonction de la forme de votre pied.
L’essayage : mode d’emploi pour ne pas se tromper
L’essayage est une étape cruciale. Ne vous précipitez pas. Prenez le temps de marcher, de monter et descendre des escaliers, de simuler les mouvements de la randonnée.
Essayez toujours en fin de journée, quand vos pieds sont légèrement gonflés. Portez les chaussettes de randonnée que vous utiliserez sur le terrain. Serrez bien les lacets et ajustez le laçage à votre convenance.
Marchez au moins 10 minutes dans le magasin. Testez les chaussures sur un plan incliné si possible. En descente, vos orteils ne doivent pas toucher le bout de la chaussure. Votre talon doit rester bien ancré, avec un léger décollement toléré (maximum ½ cm).
Votre pied doit se sentir maintenu sans être comprimé. Vous devez avoir assez de place pour bouger vos orteils. Si vous ressentez une gêne, même légère, passez à un autre modèle. Une chaussure inconfortable en magasin le sera encore plus sur le terrain.
- Essayez en fin de journée avec vos chaussettes de rando
- Marchez au moins 10 minutes, testez les plans inclinés
- Vérifiez le maintien du talon et l’espace à l’avant
- Privilégiez le confort immédiat : une chaussure ne se fait pas vraiment
Préparer ses pieds avant une grande randonnée
Même avec les meilleures chaussures, vos pieds doivent être préparés. Avant un trek ou une longue itinérance, habituez-les progressivement à l’effort.
Portez vos nouvelles chaussures lors de petites balades, puis augmentez progressivement les distances. Cela permet d’identifier d’éventuels points de frottement et de les corriger avant le grand départ.
Prenez soin de vos ongles : coupez-les courts, limez les bords pour éviter qu’ils ne blessent les orteils voisins. Hydratez régulièrement vos pieds pour éviter les crevasses et les callosités.
Prévoyez un kit anti-ampoules dans votre sac : pansements, compresses, Compeed. Dès les premiers signes d’échauffement, stoppez-vous et protégez la zone. Une ampoule traitée à temps n’en devient pas une.
Si vous préparez un voyage alliant randonnée et développement personnel, ou une exploration géologique en Islande, vos pieds doivent être au top.
Chaussures et environnement : vers un choix plus responsable
De plus en plus de randonneurs s’interrogent sur l’impact environnemental de leur équipement. Certaines marques s’engagent dans des démarches plus durables : utilisation de matériaux recyclés, réduction de l’empreinte carbone, programmes de réparation.
Privilégiez des chaussures durables, réparables. Une bonne paire qui dure dix ans vaut mieux que trois paires jetées au bout de deux ans. Entretenez-les régulièrement pour prolonger leur durée de vie.
Lorsqu’elles sont vraiment usées, renseignez-vous sur les programmes de recyclage. Certaines marques reprennent les anciennes chaussures pour les valoriser ou les recycler.
Enfin, pensez au marché de l’occasion. Les groupes de randonneurs, les bourses aux équipements ou les plateformes en ligne permettent de trouver des chaussures de qualité à prix réduit. Une bonne affaire pour votre porte-monnaie et pour la planète.
Partir bien chaussé, c’est partir du bon pied
Les chaussures de randonnée sont bien plus qu’un simple équipement. Elles sont le lien entre vous et le chemin, entre vos envies d’évasion et la réalité du terrain. Bien les choisir, c’est garantir votre confort, votre sécurité, et surtout votre plaisir à marcher.
Prenez le temps de définir vos besoins, d’essayer plusieurs modèles, de vous faire conseiller. N’hésitez pas à investir dans une bonne paire et dans des accessoires complémentaires : semelles, chaussettes, guêtres. Vos pieds vous porteront d’autant mieux.
Que vous prépariez une simple balade dominicale ou un grand trek, que vous exploriez les sentiers français ou des contrées lointaines, vos chaussures seront vos plus fidèles compagnes. Alors, choisissez-les bien, entretenez-les, et laissez-les vous emmener là où vos rêves de randonnée vous appellent.
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Quelle est la différence entre des chaussures de randonnée et des chaussures de trail ?
Les chaussures de trail sont légères, basses, souples et conçues pour la course ou la marche rapide sur sentiers. Les chaussures de randonnée sont plus robustes, souvent montantes, avec un meilleur maintien de la cheville et une semelle plus rigide, adaptées aux longues distances, aux terrains accidentés et au portage de charges.
Faut-il prendre une pointure au-dessus pour des chaussures de randonnée ?
Oui, il est conseillé de laisser environ 1 à 2 cm d’espace à l’avant de la chaussure. Les pieds gonflent pendant l’effort et glissent vers l’avant en descente. Si vos orteils touchent le bout, vous risquez douleurs et ongles noirs. Essayez toujours avec vos chaussettes de randonnée, en fin de journée.
Comment éviter les ampoules en randonnée ?
Choisissez des chaussures bien ajustées, ni trop serrées ni trop lâches. Portez des chaussettes techniques qui évacuent l’humidité. Préparez vos pieds progressivement avant une longue sortie. Dès les premiers signes d’échauffement, stoppez-vous et protégez la zone avec un pansement anti-ampoules.
Les chaussures en Gore-Tex sont-elles vraiment imperméables ?
Les membranes Gore-Tex et autres systèmes similaires sont imperméables et respirants, mais pas totalement étanches. Elles empêchent la pluie de pénétrer tout en laissant échapper la transpiration. En cas de pluie intense prolongée, l’eau finit par passer. Pour une protection maximale, complétez avec des guêtres.
Dois-je acheter des semelles intérieures en plus de mes chaussures ?
Dans 90% des cas, les semelles d’origine ne suffisent pas pour un confort optimal. Des semelles préformées comme les 3 Feet ou Superfeet corrigent le soutien plantaire, améliorent la posture et réduisent les douleurs. Elles sont fortement recommandées, surtout si vous avez une morphologie de pied particulière.

