Le Cap Lardier incarne ce que la côte varoise possède de plus précieux : des sentiers où la Méditerranée révèle son visage originel, loin des foules et des aménagements touristiques. Entre la plage de Gigaro et les promontoires rocheux qui plongent dans l’azur, cette randonnée Lardier propose une immersion totale dans le maquis parfumé, les criques turquoise et les pinèdes bruissantes.
Protégé depuis les années 1970 par le Conservatoire du littoral et le Parc national de Port-Cros, ce massif forestier de près de 300 hectares constitue un sanctuaire accessible uniquement à pied. Ici, pas de commerces, pas de bitume : seulement le chant des cigales, l’odeur du romarin et le clapotis régulier des vagues contre la roche rouge. Cette évasion Cap Lardier représente bien plus qu’une simple promenade : c’est un dialogue intime avec une nature azurée façonnée par le mistral et l’écume.
Que l’on soit randonneur aguerri ou amateur de balades varoises en famille, les chemins du Cap Lardier offrent cette alternance rare entre sous-bois ombragés et panoramas maritimes à couper le souffle. Chaque pas rapproche d’une Provence essentielle, celle qui existait avant le béton et les marinas.
Un patrimoine naturel préservé au cœur de la presqu’île de Saint-Tropez
Le Cap Lardier forme, avec les caps Camarat et Taillat, l’un des trois promontoires emblématiques de la presqu’île tropézienne. Mais contrairement aux plages mondaines qui ont fait la réputation de la région, ce territoire demeure farouchement sauvage. Son acquisition par le Conservatoire du littoral en 1978 a permis d’éviter un projet de lotissement qui aurait définitivement altéré son caractère.
Aujourd’hui, ce domaine appartient à la mémoire géologique de la côte varoise. Les schistes et roches métamorphiques affleurent, sculptés par des millénaires d’érosion marine. Le mistral a façonné les silhouettes des pins d’Alep et des chênes verts, tandis que le maquis déploie son tapis odorant d’arbousiers, de lentisques et de cistes.
La protection du site garantit également la survie d’une faune discrète mais riche : lézards ocellés, fauvettes pitchou, rapaces en migration. Les criques abritent herbiers de posidonie, ce poumon de la Méditerranée qui filtre l’eau et nourrit les poissons. Cette passion nature sud se ressent à chaque détour du sentier.
Les origines de la sauvegarde du littoral varois
La mobilisation citoyenne des années 1970 a joué un rôle déterminant. Face à la pression immobilière qui menaçait l’ensemble de la côte, associations et élus locaux ont milité pour que ces caps restent accessibles au public. Le Conservatoire du littoral, créé en 1975, est devenu l’instrument de cette ambition collective.
Le Cap Lardier illustre cette réussite : plutôt qu’un alignement de villas privées, ce sont des hectares de garrigue et de forêt qui accueillent désormais des milliers de marcheurs chaque année. Cette victoire du bien commun sur les intérêts particuliers reste un modèle pour d’autres territoires menacés.
- 1975 : Création du Conservatoire du littoral
- 1978 : Acquisition du Cap Lardier pour éviter un lotissement
- 1980-1990 : Aménagement des sentiers balisés et panneaux d’information
- 2000 : Intégration au Parc national de Port-Cros
- Années 2010-2020 : Renforcement des mesures de protection de la faune et de la flore
Le sentier littoral : itinéraire entre terre et mer
Le départ s’effectue depuis la plage de Gigaro, vaste étendue de sable où se garer facilement en début de matinée. Dès les premiers mètres, le sentier quitte la foule des baigneurs et s’enfonce dans une piste forestière ombragée. Le balisage jaune guide les pas, rassurant et discret.
L’itinéraire le plus prisé forme une boucle d’environ 9 à 10 kilomètres, combinant parcours sauvage en sous-bois et escapade littorale sur les crêtes rocheuses. La première partie traverse des vignobles en terrasses, témoins d’une agriculture méditerranéenne encore vivace dans la région. Puis le chemin bifurque vers la plage de Briande, petite anse confidentielle où l’eau transparente invite à la pause.
En poursuivant vers le cap proprement dit, le sentier devient plus accidenté. Les racines affleurent, les pierres glissent parfois sous les semelles. Mais l’effort se trouve largement récompensé : depuis le promontoire rocheux du Cap Lardier, la vue embrasse l’ensemble du golfe de Saint-Tropez, les îles d’Hyères à l’horizon, et par temps clair, les Alpes du Sud qui dessinent leur silhouette dentelée.
Les plages secrètes jalonnant le parcours
Le retour par le sentier côtier dévoile une succession de plages et de criques qui comptent parmi les plus belles de la côte varoise. La plage du Brouis, bordée de pins, offre un cadre intimiste pour pique-niquer face à la mer. Plus loin, la plage de Jovat séduit par son sable fin et ses eaux calmes, idéales pour une baignade rafraîchissante.
Ces sentiers secrets ne figurent sur aucun dépliant touristique. Ils se méritent, se découvrent à force de curiosité et d’effort. Aucun panneau publicitaire, aucun restaurant les borde : seulement le ressac et le chant des oiseaux marins.
- Plage de Gigaro : point de départ, vaste et familiale
- Plage de Briande : anse discrète, eau transparente
- Plage du Brouis : pinède ombragée, cadre intimiste
- Plage de Jovat : sable fin, idéale pour la baignade
Préparer sa randonnée au Cap Lardier
Cette cap aventure nécessite une préparation minimale mais essentielle. La difficulté demeure modérée, mais le dénivelé cumulé approche les 300 mètres, et certains passages rocheux demandent de l’attention. Des chaussures de randonnée fermées s’imposent, ainsi qu’une casquette et de la crème solaire en période estivale.
L’été, la chaleur peut se révéler accablante, surtout sur les portions exposées. Prévoir au moins 1,5 litre d’eau par personne constitue un minimum. En revanche, le printemps et l’automne offrent des conditions idéales : températures douces, lumière rasante sublime, affluence réduite.
Le circuit ne présente aucun point de ravitaillement. Emporter un pique-nique léger permet de profiter pleinement des pauses panoramiques. Les déchets doivent impérativement être ramenés : le site appartient à tous, sa propreté dépend de chacun.
Respecter l’environnement et les règles du Parc national
Le Cap Lardier fait partie intégrante du Parc national de Port-Cros, ce qui implique le respect de plusieurs règles de bon sens. Les chiens doivent être tenus en laisse pour ne pas déranger la faune. Cueillir des plantes ou ramasser des coquillages est strictement interdit.
Le camping sauvage et les feux sont également proscrits, pour des raisons évidentes de sécurité et de préservation. En période estivale, le massif peut être fermé en cas de risque d’incendie élevé : il convient de se renseigner avant de partir.
- Chaussures fermées : indispensables sur terrain rocheux
- Eau en quantité : 1,5 litre minimum par personne
- Protection solaire : chapeau, crème, lunettes
- Pique-nique léger : aucun point de restauration sur place
- Sac pour déchets : tout ramener avec soi
- Vérifier les conditions : fermetures possibles en cas de risque incendie
Pour ceux qui souhaitent prolonger le séjour dans la région, Cavalaire-sur-Mer hors saison offre une base idéale pour explorer le littoral varois à son rythme, loin de l’agitation estivale.
Pourquoi La Croix-Valmer constitue une étape privilégiée
La Croix-Valmer se situe à quelques kilomètres seulement de Saint-Tropez, mais appartient à un autre univers. Loin du tape-à-l’œil et des terrasses hors de prix, ce village côtier cultive une authenticité méditerranéenne. Ses plages préservées, ses vignobles en terrasses et son patrimoine naturel en font une destination de choix pour qui recherche la terre & mer découverte.
Le village s’étire entre mer et collines, offrant une palette d’activités : baignade dans des criques sauvages, dégustation de vins locaux, marchés provençaux où flotte le parfum de la lavande et du thym. Les restaurants privilégient les produits du terroir, la pêche locale, l’huile d’olive des moulins voisins.
Pour les amateurs de randonnée, La Croix-Valmer constitue un point de départ stratégique. Au-delà du Cap Lardier, les sentiers mènent vers le Cap Taillat, autre joyau protégé, ou vers le sentier des Douaniers qui longe l’ensemble de la côte. Chaque balade révèle un visage différent de cette Provence maritime, entre vignes et garrigue, falaises et plages dorées.
Le village conserve également une histoire particulière : son nom vient d’une croix plantée là au XVe siècle par un marin reconnaissant d’avoir échappé à la tempête. Cette légende rappelle le lien ancestral entre les habitants et la mer, toujours présent dans l’âme du lieu.
Les attraits de la région au fil des saisons
Si l’été attire la majorité des visiteurs, les autres saisons méritent pleinement le détour. En automne, les vignes se parent de couleurs ocre et or, et les vendanges rythment la vie locale. L’hiver offre une douceur climatique rare en France métropolitaine : on peut randonner en tee-shirt en janvier, contempler la mer d’un bleu profond sous un ciel lavé par le mistral.
Le printemps explose en parfums et en couleurs : les arbousiers fleurissent, les genêts illuminent les talus, les oiseaux migrateurs font escale sur les caps. C’est la période idéale pour découvrir le Cap Lardier dans toute sa splendeur végétale, avant que la sécheresse estivale ne ternisse les verts éclatants du maquis.
- Printemps : floraison éclatante, températures idéales, affluence modérée
- Été : baignade parfaite, chaleur intense, forte affluence
- Automne : couleurs des vignes, vendanges, lumière dorée
- Hiver : douceur climatique, solitude sur les sentiers, mer d’un bleu profond
Variantes et prolongements pour les marcheurs chevronnés
Les habitués du Cap Lardier peuvent prolonger l’itinéraire vers le Cap Taillat, formant ainsi une boucle d’environ 14 à 15 kilomètres. Cette extension permet de découvrir la fameuse presqu’île du Taillat, langue de sable et de roche qui s’avance dans la mer, créant une double plage de part et d’autre du tombolo.
Pour les plus endurants, il est possible de relier les trois caps (Lardier, Taillat, Camarat) en une seule journée, soit près de 20 kilomètres de sentiers côtiers. Cette randonnée marathon demande une bonne condition physique et une gestion rigoureuse de l’eau et de l’alimentation, mais récompense par une immersion totale dans les paysages les plus spectaculaires du littoral varois.
D’autres sentiers partent de La Croix-Valmer vers l’intérieur des terres, traversant les vignobles et les hameaux perchés. Ces itinéraires plus confidentiels offrent une vision complémentaire de la région, où la vigne dialogue avec la mer, et où les mas provençaux s’accrochent aux pentes ensoleillées.
Le sentier des Douaniers : une épopée côtière
Le célèbre sentier des Douaniers, qui longe l’ensemble de la côte méditerranéenne française, traverse naturellement le Cap Lardier. Ce chemin historique servait autrefois à surveiller les contrebandiers. Aujourd’hui, il permet de relier à pied l’ensemble des caps et des criques, de Saint-Tropez à Cavalaire.
Emprunter ce sentier, c’est marcher sur les traces des garde-côtes d’autrefois, découvrir des points de vue inaccessibles autrement, ressentir la force brute de la Méditerranée quand le mistral souffle en rafales. C’est aussi croiser d’autres marcheurs, échanger quelques mots, partager l’émotion d’un panorama exceptionnel.
- Cap Lardier seul : boucle de 9-10 km, 2h30 à 3h de marche
- Cap Lardier + Cap Taillat : 14-15 km, 4h à 5h de marche
- Les trois caps : environ 20 km, journée complète
- Sentier des Douaniers complet : plusieurs jours de randonnée en itinérance
Les randonneurs souhaitant explorer d’autres facettes de la région peuvent se tourner vers Cavalaire-sur-Mer hors saison, qui offre un accès privilégié à l’ensemble des sentiers côtiers et à une nature préservée loin de l’afflux touristique estival.
Une expérience sensorielle inoubliable
Marcher au Cap Lardier engage tous les sens. L’odorat d’abord : le parfum du maquis évolue au fil de la journée, subtil le matin, presque entêtant l’après-midi quand le soleil chauffe les plantes aromatiques. Le romarin, le thym, la lavande de mer composent une symphonie olfactive unique.
La vue ensuite : ces nuances de bleu qui vont du turquoise transparent des criques au bleu cobalt du large, ces contrastes entre la roche rouge et le vert profond des pins, ces jeux de lumière sur l’eau quand le soleil décline. Chaque promontoire offre un tableau différent, une carte postale vivante qui se renouvelle à chaque pas.
L’ouïe n’est pas en reste : le clapotis régulier des vagues, le bruissement du vent dans les arbres, le chant des cigales qui monte en crescendo à mesure que la température grimpe, les cris des goélands qui tournent au-dessus des falaises. Cette bande-son méditerranéenne accompagne le marcheur comme une musique naturelle.
Le toucher enfin : la texture rugueuse des roches sous les doigts, la fraîcheur de l’eau quand on y plonge les pieds, la chaleur du sable sur les plages abritées. Ces sensations tactiles ancrent le randonneur dans le réel, rappellent la matérialité de cette nature si présente.
Les moments privilégiés de la journée
Partir tôt le matin offre des avantages indéniables : la lumière rasante sublime les paysages, la chaleur reste supportable, et la solitude sur les sentiers permet une communion plus intense avec la nature. Les premiers rayons du soleil qui effleurent la mer créent des reflets dorés inoubliables.
La fin d’après-midi possède également son charme : le soleil déclinant teinte les rochers d’ocre et de rose, la température devient plus clémente, et l’atmosphère se fait plus contemplative. C’est le moment idéal pour s’asseoir face à l’horizon et laisser le spectacle du couchant opérer sa magie.
- Aube : lumière dorée, fraîcheur, solitude sur les sentiers
- Matinée : conditions idéales de marche, visibilité parfaite
- Midi : chaleur intense en été, pause baignade recommandée
- Après-midi : lumière plus douce, ombres longues
- Crépuscule : couleurs exceptionnelles, ambiance contemplative
Informations pratiques pour le départ
Nom : Sentier littoral du Cap Lardier – Parc national de Port-Cros
Adresse de départ : Plage de Gigaro, Boulevard de Gigaro, 83420 La Croix-Valmer, Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur, France
Type d’activité : Randonnée pédestre littorale
Distance et durée : Variantes de 8,9 à 14,6 km selon l’itinéraire choisi, soit 2h30 à 5h de marche
Difficulté : Modérée (dénivelé positif d’environ 313 mètres)
Altitude minimum : 2 mètres
Altitude maximum : 142 mètres
Balisage : Jaune, panneaux directionnels réguliers
Accès routier : Depuis l’A57, rejoindre la D559 en direction de La Croix-Valmer, puis suivre les indications vers la plage de Gigaro. Parking disponible (payant en haute saison).
Services sur place : Point d’information à Gigaro, toilettes publiques. Aucun commerce sur le sentier lui-même.
Périodes recommandées : Toute l’année, avec une préférence pour le printemps (mars à juin) et l’automne (septembre à novembre). Vérifier les conditions d’accès en été en cas de risque incendie.
Équipement conseillé : Chaussures de randonnée fermées, chapeau, crème solaire, eau en quantité suffisante, pique-nique, sac pour déchets.
Pour ceux qui recherchent un hébergement dans la région, Cavalaire-sur-Mer hors saison représente une option intéressante, notamment en dehors des mois de juillet et août où le calme revient sur la côte.
Description détaillée de l’itinéraire principal
Au départ du point d’information de Gigaro, se diriger tout droit jusqu’au panneau Plage de Gigaro. Suivre la direction des sentiers par la piste forestière, toujours en direction du Cap Lardier en restant sur la piste principale.
Au prochain panneau, bifurquer sur le petit sentier racineux à gauche en direction de la plage de Briande. Remonter le sentier en sous-bois jusqu’à atteindre des vignobles, puis prendre à droite au panneau des Brouis en passant derrière la barrière.
À la prochaine intersection, tourner à gauche et reprendre la direction du Cap Lardier. Continuer tout droit jusqu’à l’atteindre, profiter de la vue panoramique sur le golfe, puis rebrousser chemin.
Au moment de l’intersection, se diriger à gauche pour emprunter la piste direction « plage de Gigaro ». Toujours suivre cette dernière en prenant garde de rester sur la piste du littoral. Passer alors par la plage du Brouis et la plage de Jovat.
Arriver à la plage de Gigaro, ne pas y descendre et emprunter les escaliers qui montent sur la droite, afin de retrouver le point de départ.
- Étape 1 : Départ de Gigaro, piste forestière vers le Cap Lardier
- Étape 2 : Bifurcation vers la plage de Briande, sentier racineux
- Étape 3 : Traversée des vignobles, direction plage des Brouis
- Étape 4 : Montée vers le promontoire du Cap Lardier
- Étape 5 : Retour par le sentier côtier, plage du Brouis et de Jovat
- Étape 6 : Retour à Gigaro par les escaliers panoramiques
Les fichiers GPX et KML sont généralement disponibles sur les sites spécialisés, permettant de suivre l’itinéraire avec précision sur un GPS de randonnée ou une application mobile dédiée.
Quelle est la meilleure période pour randonner au Cap Lardier ?
Le printemps (mars à juin) et l’automne (septembre à novembre) offrent les conditions idéales : températures agréables, affluence modérée et végétation luxuriante. L’été reste possible mais implique de partir très tôt le matin pour éviter la chaleur intense. L’hiver propose une douceur climatique rare et une solitude appréciable sur les sentiers.
Le sentier du Cap Lardier est-il adapté aux enfants ?
Oui, la boucle principale de 9-10 km convient aux enfants habitués à marcher, à partir de 7-8 ans environ. Le dénivelé reste modéré et les passages délicats sont peu nombreux. Prévoir des pauses régulières, beaucoup d’eau, et choisir une journée pas trop chaude. Les plages jalonnant le parcours permettent de se rafraîchir.
Peut-on se baigner durant la randonnée ?
Absolument, c’est même l’un des attraits majeurs du parcours. Les plages de Briande, du Brouis et de Jovat offrent des eaux transparentes et calmes, idéales pour une pause baignade. Prévoir un maillot de bain dans le sac à dos et une serviette légère. Ces criques restent sauvages, sans surveillance ni équipements.
Y a-t-il des restrictions d’accès au Cap Lardier ?
Le massif peut être fermé en période estivale en cas de risque d’incendie élevé. Il est recommandé de consulter la préfecture du Var ou les panneaux d’information sur place avant de partir. Les chiens doivent être tenus en laisse, et le camping sauvage ainsi que les feux sont strictement interdits.
Où se garer pour débuter la randonnée ?
Le parking de la plage de Gigaro constitue le point de départ le plus pratique. Il est gratuit hors saison et payant durant l’été. Arriver tôt le matin permet de trouver plus facilement une place, surtout en haute saison. Des parkings secondaires existent le long de la D559, à quelques centaines de mètres.